Bon, imaginons
hypothétiquement que j'ai trouvé, entre 2 coups de serpillères et de travaux d'étanchéité, une murder...
Néanmoins, cette murder, sans être très compliquée, nécessite de la part des joueurs
un minimum de préparation avant, tant pour prendre le temps de lire la fiche de perso (pas si grosse que çà, 4-5 feuilles par perso + les règles, mais il faut avoir le temps de tout intégrer) que pour préparer un strict minimum de costume.
Cela pose alors un problème, car cela nécessite que les joueurs soient inscrits à cette murder
avant la NDJ.
Or, si le but est d'organiser une murder pendant la NdJ, avec les gens venus à cette NdJ, ça va alors être embêtant de dire aux gens :
"Non mais ok, y'a bien une murder, mais bon, vois-tu, on ne prend aucune inscription vu qu'il fallait s'inscrire avant la nuit du jeu."Bref, c'est pour ça que je suis un peu embêté de proposer ça à la Ndj, sauf à accepter l'idée qu'on fait ça entre personnes inscrites à l'avance, personnes que, si possible, je connaisse (ça évitera les mauvaises surprises), et qui soient fiables pour être certains qu'à l'heure H, ils soient bien tous là, prêts à se lancer dans le jeu... (et non pas quelqu'un qui va me sortir à la dernière minute un truc du genre :
"Non mais tu vois, en fait, le truc, c'est que j'ai commencé une table de jdr avec John-Kévin et là, vraiment, j'peux pas lâcher mes potes, quoi, tu comprends ? On a pour quoi, 3-4 heures et c'est bon, hein ?" <-- Ce paragraphe est un condensé de vécu...Car il est bien connu que les 3 ingrédients indispensables pour une bonne murder, c'est :
- Des joueurs qui soient tous motivés et investis.
- Des joueurs qui soient tous motivés et investis.
- Et surtout, des joueurs qui soient tous motivés et investis.
Quand tu as ça, tu peux faire tourner n'importe quel scénar, et tu t'éclates toujours.
Si par contre, tu as un scénar béton, une préparation millimétrée, des costumes flamboyants, de la musique symphonique, 9 joueurs sur 10 qui sont motivés et investis, et bien il te suffit d'un seul joueur qui s'en contre-fiche pour tout faire foirer. Dans un jdr, si un des joueurs s'endort, joue sur son smartphone, lit un livre, bon ben le groupe peut toujours continuer sans lui. Dans une murder, il n'y a pas de groupe, mais des individus qui sont tous reliés les uns aux autres. Si un lien casse, c'est 3-4 autres joueurs directement liés à lui qui sont pénalisés en premier lieu, et par la suite, l'ensemble de l'histoire qui devient bancale...
Tout çà pour dire que je suis devenu, au fil des parties, assez précautionneux et que le format murder n'est pas forcément le plus adapté pour une Ndj, SAUF à accepter quelques compromissions citées plus haut.